Crise climatique = crise narrative : comment réinventer les récits pour faire bouger les lignes ?

La crise climatique est une réalité physique, mais aussi une crise culturelle, symbolique, narrative. Les faits sont là, les rapports s’accumulent, les alertes aussi… mais l’action, elle, reste souvent en décalage. Face à ce constat, une question émerge : et si l’on avait échoué à raconter l’urgence climatique de manière mobilisatrice ?

Dans cet article, on explore comment une communication à impact peut contribuer à réinventer les récits autour du climat pour créer plus d’adhésion, plus de désir d’agir et moins de lassitude ou de culpabilité.

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Le climat souffre d’un manque d’imaginaire (et de récits mobilisateurs)

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Depuis des années, la communication sur le climat s’appuie largement sur les chiffres, les alertes scientifiques, les scénarios catastrophes. Ces messages, aussi nécessaires soient-ils, peinent à susciter une réaction durable. Le problème ne vient pas du manque d’informations mais d’un manque de récits capables de faire sens, de toucher et d’impliquer.

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Les récits actuels sont souvent anxiogènes, culpabilisants ou simplistes :

• “On va tous mourir si on ne change rien”
• “Tu dois réduire ton empreinte carbone individuelle”
• “L’écologie, c’est renoncer, se priver, revenir en arrière”

Ces narratifs génèrent fréquemment de la sidération (on se sent impuissant), de la culpabilité (qui n’est pas toujours moteur), voire du rejet (face à ce qu’on perçoit comme une leçon de morale).

Or, pour enclencher la transition, il ne suffit pas de montrer ce qu’il faut fuir. Il faut aussi, et surtout, montrer ce vers quoi on peut aller. La peur peut déclencher une prise de conscience ponctuelle, mais c’est le désir d’un futur différent qui mobilise dans la durée.

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Entreprises à impact : votre rôle dans la réinvention des récits climatiques

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Dans ce contexte, les entreprises à impact, ONG et institutions engagées ont une responsabilité (et une opportunité) unique : construire et diffuser des récits alternatifs. Des récits qui parlent de solutions, de coopération, de résilience, de justice, mais aussi de créativité et d’envie.

Cela ne veut pas dire embellir la réalité. Il ne s’agit pas de basculer dans le greenwashing ou l’optimisme naïf, mais de proposer des narratifs nuancés, sincères, incarnés.

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Quelques pistes concrètes :

• Montrer les coulisses de vos actions RSE, même quand tout n’est pas parfait
• Mettre en avant des portraits de salariés, partenaires ou usagers qui participent au changement
• Valoriser les étapes d’une transformation (et pas seulement les résultats finaux)
• Créer des formats pédagogiques qui suscitent la curiosité plutôt que la peur

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En racontant votre engagement de manière honnête, transparente et humaine, vous créez un récit de marque à impact fort. Un récit qui ne se contente pas de dire “voici ce que nous faisons pour le climat”, mais qui pose une vision : “voici le futur que nous contribuons à construire, avec d’autres”.

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Du récit au levier stratégique : faire de la narration un outil d’engagement

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Trop souvent, la stratégie de communication est pensée en termes de canaux, de contenus et de messages. Or, il faut avant tout donner du sens et de la cohérence à ces éléments via le récit.

Construire un récit fort autour de votre mission climatique ou de votre stratégie RSE vous permet de :

• Donner une direction claire à vos contenus éditoriaux (articles, réseaux sociaux, vidéos, etc.)
• Renforcer votre crédibilité dans un écosystème saturé de discours “verts”
• Créer une adhésion interne en embarquant vos équipes autour d’un projet commun
• Fédérer une communauté externe engagée, sensible à votre vision

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Le récit devient ainsi un véritable outil stratégique, au service de votre communication à impact. Il ne s’improvise pas : il se construit, se teste, s’incarne. Et surtout, il évolue avec vous.

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Chez 24 Degrés, nous accompagnons les structures engagées à concevoir des récits crédibles, accessibles et engageants. Pas pour raconter de belles histoires. Mais pour contribuer, à notre échelle, à réécrire un futur qui donne envie d’agir.

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Il est temps de faire place à des récits qui donnent envie de faire partie du changement. Face à la crise climatique, l’heure n’est plus uniquement à l’information ou à la sensibilisation brute. Il faut proposer des récits structurants, à la fois ancrés dans le réel et porteurs d’espoir. Des récits qui élargissent l’horizon, valorisent l’action collective et reconnectent chacun à un pouvoir d’agir.

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Changer le récit, ce n’est pas fuir l’urgence, c’est lui donner une chance d’être entendue et partagée.

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