
Faut-il choquer pour faire passer un message climatique ? Stratégies d’impact responsables
Frapper fort ou toucher juste ? Cet article explore les leviers émotionnels les plus efficaces pour faire passer un message climatique sans tomber dans la peur ou la culpabilisation.


Faut-il choquer pour faire passer un message climatique ?
Inondations, canicules, effondrements… Les images sont là, brutales, répétitives.
Mais face à l’urgence climatique, une question persiste : faut-il frapper fort pour être entendu ? Ou existe-t-il d’autres leviers que la peur pour mobiliser durablement ?
Chez 24 Degrés, on accompagne des marques qui veulent éveiller les consciences sans tétaniser. Parce que l’impact n’est pas qu’une affaire de décibels : c’est aussi une affaire de justesse.
La peur, un levier puissant… mais limité
Elle alerte, mais fatigue
Les campagnes choc fonctionnent à court terme. Elles réveillent, secouent, génèrent du partage.
Mais utilisées à outrance, elles épuisent émotionnellement, suscitent la culpabilité, voire le rejet.
🔍 Exemple : une étude de Yale (2022) montre que les contenus catastrophistes sur le climat réduisent l’engagement si aucune solution concrète n’est proposée.
Elle peut créer un effet d’évitement
Face à des messages anxiogènes, beaucoup de publics choisissent l’évitement cognitif : “c’est trop tard”, “je n’y peux rien”, “je préfère ne pas y penser”.
Résultat : l’inverse de ce qu’on cherchait à produire.
3 émotions qui mobilisent mieux que la peur
1. La fierté d’agir
Montrer les petits pas concrets, valoriser les initiatives locales, donner du pouvoir d’agir.
Le sentiment de capacité personnelle (self-efficacy) est un levier puissant.
2. L’empathie
Parler de celles et ceux qui subissent déjà les effets du dérèglement climatique.
Rapprocher les enjeux du vécu, donner des visages à l’abstraction.
3. L’humour (bien utilisé)
Quand il est subtil, l’humour désarme et crée un lien.
C’est un outil redoutable de viralité et de mémorisation… à condition de rester respectueux du fond.
Vers une stratégie d’impact émotionnel maîtrisé
La bonne question n’est pas “faut-il choquer ?” mais plutôt :
“Quelle émotion génère l’engagement que je cherche à produire ?”
À chaque message son intention : alerter, embarquer, faire réfléchir, donner envie d’agir.
Et pour ça, il existe des formats et des mécaniques très efficaces.
Comment 24 Degrés mobilise sans culpabiliser
Notre approche repose sur trois piliers :
1. La scénarisation du message
Quel est le bon angle pour toucher sans brusquer ?
Nous construisons des narrations sur mesure : témoignages, récits en immersion, formats pédagogiques ou inspirants.
2. Le choix du bon support
Chaque canal impose ses codes :
- Instagram aime les formats courts, visuels, positifs.
- LinkedIn valorise l’engagement sincère et les coulisses d’actions concrètes.
- La vidéo permet de jouer avec l’émotion et le rythme.
3. Les tests & retours terrain
Nous analysons l’effet réel de chaque contenu.
Qu’est-ce qui suscite un partage ? Un commentaire ? Un changement de comportement ?
Pas de dogme, que du feedback mesuré.
4 questions à se poser avant de publier un message climatique
✅ Est-ce que ce message suscite autre chose que de l’angoisse ?
✅ Est-ce qu’il montre une voie, une solution, un espoir ?
✅ Est-ce que la cible se sent concernée, ou éloignée ?
✅ Est-ce que le ton est aligné avec mon identité de marque ?
Conclusion : l’impact sans brutalité
On peut vouloir réveiller sans écraser, toucher sans accabler, mobiliser sans paniquer.
C’est toute la finesse d’une communication climatique efficace : choisir le bon levier émotionnel, au bon moment, pour faire advenir des prises de conscience durables.
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